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Mot de l'analyste
Mot de l'analyste de la Télévision Rogers

Chaque semaine, Philippe St-Onge nous offre son analyse et ses pensées sur le match de la semaine.

Semaine 8
17 juillet 2003 : Bleus-Rouges (match classique)

Le match entre les Rouges et les Bleus semblait être très attendu des spectateurs puisque ceux-ci se souvenaient de leur dernière rencontre à la soirée d'Impro-Théâtre, le concept de jeu de la LIA qui a eu le plus de succès auprès des spectateurs jusqu'à maintenant.  Avant le match, on sentait une certaine fébrilité dans l'air, à savoir si les joueurs seraient autant en forme que la dernière fois.  Les spectateurs se souvenaient également du dernier match des Bleus où ils se sont fait mouillé les fesses avec du savon par les Jaunes, alors que Samuel Chiasson et Lise Lemay étaient sur la liste des blessés.  Mais on pouvait voir dans la loge tout juste avant le match que le capitaine des Bleus avait hâte de retrouver ses trois meilleurs amis : l'arène et les oreilles du public.

Le match commence sur une plutôt mauvaise note alors que les improvisations sont décousues, dépourvues d'histoires cohérentes et victimes de manques d'écoute de la part des joueurs des deux côtés de la patinoire.  Le public avait perdu sa fébrilité et les rires ne venaient pas facilement.  L'ambiance morte que donnait le public avait vraisemblablement un effet boule de neige sur les joueurs qui devenaient de moins en moins cohérents.

Mais aussitôt le premier entracte terminé, on sent un vent tourner alors que la première improvisation kick du sérieux chul sale.  Les joueurs se sont sûrement parlé durant la pause.  La foule retrouve son plaisir et le fait sentir aux joueurs qui, encore sous des effets comparables à une boule de neige, nous donne la meilleure période du match.  On se souviendra entre autres de deux improvisations comparées où la carte demandait 3 joueurs du côté des Bleus et 1 joueur du côté des Rouges.  Les Bleus commencent avec une improvisation concept assez intéressante où Lise Lemay nous montre les deux extrêmes des réponses masculines aux questions embêtantes des femmes avec nul autre que Samuel Chiasson qui joue le rôle d'un acteur jouant le rôle du macho et Yves Doucet (qui selon moi gagnerait le prix du joueur le plus amélioré de la LIA s'il en avait un puisqu'il connait une saison extraordinaire) qui jouait le rôle d'un acteur jouant le rôle du bon gars sympathique et romantique.  Mais c'est Mireille Blanchard qui réplique avec une improvisation solo d'une jeune fille qui se prend dans un piège à ours au plein milieu d'une forêt et qui n'arrête pas de parler pour 5 secondes.  C'est elle qui va la remporter avec justesse.  La troisième période est d'autant plus intéressante puisque les joueurs ont su garder le rythme établi en deuxième période.  Le match se termine et chaque spectateur, ainsi que l'analyste, oublie la première période et se souvient plutôt de la remontée exceptionnelle.

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Théâtre Capitol
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Télévision Rogers
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Radio-Canada
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Labatt
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Navigator's Pub
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