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Semaine 10
Hayaha haya haya hayaha haya hayé héyahé haya haya héhahé yéha yéhé yahoo yéhé yodélohooohoooooooooo, mauvaise mine tu m'as volé mon amour...
Jour 25
C'est le lendemain de la veille (on peut dire ça de tous les jours n'est-ce pas?), et suite à l'expulsion de deux "leaders", Sam et Ti-Cass, les survivors qui restent se regardent pas mal sournoisement. Karine ressemble à un vautour perchée sur une banquette d'autobus, Phil ris comme une hyène (hyènus stongus) et la seule raison qu'on compare pas les autres à des charognards, c'est que c'est qu'on s'y connait pas assez en bio pour sortir un animal approprié pour des physiques comme celui de Bébert (le sanglier n'est PAS un charognard).
En parlant de sanglier, l'autobus passe à travers Drummondville et mon Bébert se colle sur la fenêtre. Le conducteur de l'autobus fait exprès pour torturer les participants en faisant toutes les p'tites rues pour que Bébert puisse raconter toutes ses osties d'histoires de par chez eux. On passe devant le salon de quilles où il a gagné des trophées, la court de basketball où il a regarder des gars avec des sobriquets inconnus jouer une fois, le coin de rue où un de ses chums s'est presque fait frapper, et j'en passe...
Quand on sort de Drummond, leurs oreilles saignent quasiment. Martine: "Bébert, rappèle moi de ne jamais t'avoir en entrevue." Bébert le prend bien, jovial comme le proverbial "fat guy" (then again, ça fait tellement longtemps qu'il n'a pas vu Johnny que la bonne humeur l'habite). On a passé tellement de temps dans sa ville natale que le soleil se couche et l'autobus s'arrête pour la nuit.
Jour 26
Tôt le lendemain matin, l'autobus rentre à Sherbrooke, hôtesse des CUIs 1995 (la CUI qui a tué la CUI, car il n'y en a pas eu l'année suivante) et 2001 (an Improv Odyssey). Le bus se dirige vers le centre-ville pour le premier défi de ce segment. Et bien sûr, on a un poème à l'appui:
"Cours, cours, cours, petite souris verte
D'une endroit à l'autre, euh, queque
chose en -erte
Ah pis fuck it
C'est pa comme si le monde à Sherbrooke
pouvait rimer mieux que ça... mon pit."
Wow, après la semaine passée, on aurait pu croire que la qualité de la poésie s'améliorait, mais vraiment là, non. C'est pire que du Edgar Alan Poe (une ptite farce pour ceux qui savent). Martine explique aux autres la référence à la souris verte, créature imaginaire que Nathalie Levesque avait écrasée dans une impro contre la fille de la vraie Sourie Verte (l'émission pour enfants là). Martine était la seule survivor qui reste présente à la CUI 95, suivant le tournoi pour le Front.
Mais quand les survivors se font débarquer du bus, on est en ville et pas sur le campus de l'université, signalant que le défi a peut-être plus avoir avec la CUI de 2001. Mike nous explique (y'est tellement en amour avec le son de sa propre voix, lui):
"En 2001, la CUI était disputée dans deux salles différentes, à 1 km l'une de l'autre. Ceux qui sont venu savent que c'était pas un cadeau quand on jouait des matchs back to back dans différentes salles. Il fallait courir d'une salle à l'autre pour ne pas être disqualifié. En partant du centre de l'arène dans la salle juste ici," il pointe le théâtre à côté de lui, "vous devrez gagner une course jusqu'au centre de l'arène à l'autre salle. Il y a des indications tout le long du parcours. À gagner: L'item de votre choix dans le catalogue suivant. Regardez le et dîtes moi ce que vous voulez."
Les survivors sautent sur la pile de cahiers. Bébert veut un ptit oiseau plein de liquide qui "boit" tout seul ("C'est drôle!"). Phil, pour sa part, irait pour la petite télé avec antenne ("Au Québec, on devrait pogner plus que Radio-Canada"). En parlant de la SRC, Martine tuerait pour de la crème glacée. Rémi aussi a une faim, et choisi une pizza ben chaude livré à l'autobus. Karine prendrait des tylenols, et Raymond, un gameboy. Etienne jouera pour le gameboy aussi, même si ça vient juste avec Zelda qu'il a fini plein de fois. Et Maxence? D'autres rouleaux de films. Il lui reste pas grand chose depuis que Nathan avait sauté dans son stuff une soirée et avait pris plein de photos du monde en train de sortir de la salle de bain avec des expressions peinées.
Et maintenant, la course. "Encore une course?" demande Martine, exaspérée. Elle a perdu comme 15 livres juste à courir d'une place à l'autre pour des maudits défis. Tout le monde à part Bébert a perdu du poids d'ailleurs, ce qui est dangereux pour du monde comme Karine (ça se peut-tu du poids négatif?). Mike lui répond avec un twist! (Finalement, a whole new game! Yeah, right.)
"Pour rapprocher ça à l'impro, il y aura une question de timing dans la course. Vous devrez compter le nombre de pas que vous faites en vous rendant de A à B, et le révéler à l'arrivée. Pour chaque pas de différence avec la réalité, on enlève 5 secondes à votre temps. Ok? À vos marques, set, go."
Et ils sont partis! Et wow, c'est pas évident de compter tes pas quand tu sprint. Pour certains, c'est même pas évident de sprinter! Bébert s'essouffle vite et se dit qu'il peut peut-être gagner en allant lentement, mais en comptant bien ses pas. Les courseurs habituels, comme Etienne, Maxence et Rémi sont en tête de plotton. Phil, Raymond et Martine sont juste en arrière, et Karine traine un peu de la patte. Dans la deuxième moitié de la course, Raymond dépasse les premiers, donnant une dernière poussée, et c'est lui le gagnant (avant déductions, bien sûr)! Ensuite Maxence, Rémi, Etienne, puis Martine, Phil, et enfin Karine suivie de Bébert une minute plus tard.
Mike leur demande ensuite combien de pas ils auraient faits. Raymond, bien que premier (par environ 7 secondes) manque son compte par 6 (30 secondes), mais tout le monde peu bien en manquer et le garder en première place. Maxence, pour sa part, ne manque la marque que par 3 (15 secondes) le mettant en avance sur Raymond. Rémi, que 8 secondes derrière Maxence avant les déductions donne le nombre exact de pas! "Chus bon avec les chiffres," comme il dit. Son temps tient bon sans déductions et donc on a même pas à aller aux tèteux qui sont arrivés après lui. Il est impossible de faire mieux que lui.
Mike lui dit que sa pizza sera livrée pour souper et le groupe retrace ses pas vers l'autobus. Soudainement, tout le monde est le meilleur chum de Rémi, en espérant avoir une tranche de sa piz. Au souper, Rémi voit bien qu'il n'y a que 8 morceaux, exactement le nombre de survivors dans le bus. On voit toutes les émotions passer dans les yeux de Rémi, puis il décide de partager. Tout le monde en a un, bien que Karine préfère piquer les légumes sul top du morceau à Raymond, laissant en fait 2 morceaux à Rémi. Hey, quand t'a rien mangé d'autre que du céréale pour des jours et des jours, t'as juste besoin d'une couple de mocreaux pour être satisfait. Là tout le monde est l'ami de Rémi pour vrai. Soudainement, il a peur à sa peau. Backstabbers de marde...
Jour 27
Le jour se lève et cette fois, l'autobus Sépia est sur le campus. On sent l'histoire respirer ici, car dans ces sentiers battus marchaient des illustres joueurs comme Dédé Paulin, Pascal Gervais et Pascal Gemme (tousse, tousse, étouffe). Les survivors se font guider vers l'emplacement de l'arène de 1995, la cafétéria. Eeeech. On vous avait ben dit que '95 avait tué la CUI.
Mike est là, bien sûr, et il reprend le collier d'immunité à Etienne. Autour de quel cou se retrouvera-t-il ensuite? Vous l'avez deviné, Mike explique:
"Pour l'immunité, nous allons avoir un petit concours de Chantées. Il s'agira de deux par deux (au hasard) faire une impro chantée dans laquelle on tirera d'un barillet des styles musicaux à toutes les 45 secondes à peu près. Après trois styles, notre panel de juges décidera lequel des deux joueurs continu au prochain tour basé sur comment bien ils ont eu le style et comment bien ils chantent en général. Voulez vous rencontrer les juges?"
Mike les présente, et ce sont les trois juges d'American Idol: Paula Abdul, le méchant brittanique Simon, et le gros noir. Euh, Phil? Pas une bonne idée de te moquer des tounes à Paula juste asteur ("He's a cold-heatred man, look into his eyes...")
Premier match-up: Etienne et Maxence. Ça commence bien quand il doivent faire de l'opéra, mais Maxence a un peu de difficulté avec le country-western, et enfin, c'est au tour d'Etienne de rusher avec le swing. Les juges accordent la victoire à Etienne cependant, question de volume surtout. Simon a le dernier mot: "On te laisse passer au prochain niveau, mais un chat en chaleur aurait pu te battre aujourd'hui." Ça dit gros de Maxence!
Second match-up: Rémi et Martine. Leur séquence va du pop de diva (comme Céline Dion ou Alain Basque) au chant grégorien au ska. Rémi est éliminé ici parce qu'il ne rend pas justement une couple des styles. Simon: "Martine, t'as une bonne connaissance de la musique, mais commence pas à utiliser ton micro au travail pour chanter." Et ça c'est ce qu'il dit à la gagnante!
Troisième match-up: Phil et Bébert. Phil est bon en party rock, mais Bébert lui tient tête quand même. Bébert est même légèrement meilleur en heavy metal, mais les hautes notes que Phil pousse dans le style Broadway le fait ultimement passer à la prochaine ronde. Paula Abdul se dit légèrement impressionée, mais Simon ne peut s'empêcher de mentionner que les vraies stars ont un bon look, ce que ni un ni l'autre de nos bozos n'auront jamais.
Et enfin: Karine et Raymond. Je ne pense pas que ça prend toute une séquence pour déterminer que Raymond ne chante pas, il limone, mais on souffre à travers. Karine est meilleur que lui en folk, en scat-jazz et en polka. Les 3 juges l'avertissent de monter le ton, mais c'est rien qu'elle n'a pas entendu avant.
Deuxième ronde! Karine versus Etienne. Toujours pas contre un chat en chaleur (well, pas vraiment), Etienne n'a probablement pas de chance. Il n'est même pas certain comment rendre le funk ni le glamour roc, mais fait mieux avec le blues. Karine passe au prochain niveau encore une fois. Simon l'averti encore parce que ça le rend fou cette voix basse.
La seconde demi-finale met aux prises Martine et Phil. Martine est moins dans son élément avec le gangster rap, peut-être, mais un peu mieux sur la chanson française. Ni l'un ni l'autre ne sont shit hot en techno cependant. Les défis s'en viennent plus durs! Ça n'empêche pas Simon de leur rentrer dedans: "Phil, tu as plus d'habileté que Martine, et tu passes en finale, mais je veux juste te laisser savoir que non seulement tu ne pourrais pas faire carrière en chanson, tu devrais même te taire à des party et laisser les autres chanter." Le gros noir saute debout en beau joual vert: "Simon, je ne vais pas te laisser parler à ses kids-là de même, il font de leur mieux, pis c'est pas des chanteurs, c'est des improvisateurs." Simon: "Ils pourraient au moins me faire rire. Moi je suis pas là pour flatter leurs égos, je suis payé pour donner mon véritable opinion. Ça adonne que je trouve qu'ils sucent."
Sur ces paroles, le gros noir saute à la gorge de Simon et les deux se battent jusqu'à ce que la sécurité universitaire vienne les sortir. Paula Abdul jugera la finale seule. Phil et Karine, donc. Les trois styles sont: chanson pour enfants (les deux sont également à l'aise dedans), le crooner (Sinatra, etc., encore une fois, les deux sont bons) et le surf (Karine approxime des Beach Boys et Phil suit bien). Grosse décision pour Paula Abdul, elle choisi Karine, et pas juste parce que Phil se moquait d'elle plus tôt: "Je trouve que tu utilises les même hautes notes tout le temps, et ça vient qu'à me tapper sur les nerfs." Ouais, ya pas juste Simon qui peut être bitch.
Karine gagne donc l'immunité! Mike lui donne le collier, se met à genou pour remercier les juges (sinon, Paula Abdul lui va aux genous) et convie tout le monde au Tribal Council ce soir-là. Tourlou!
Tribal Council
Mike accueille les 8 qui restent à un roadstop en dehors de Sherbrooke. Bébert est sûr qu'il peut voir St-Joachim de son perchoir, mais il fabule encore. Mike ensuite fait rentrer le Jury. C'est un Jury de 1, Ti-Cass.
Immédiatement, Phil commence à s'excuser pour l'avoir backstabbé la dernière fois, et Mike doit lui fermer la yeule avec un sifflet (encore la meilleure façon): "S'il vous plait, ne parlez pas à au Jury. C'est strictement défendu. Il est ici pour voir comment ça se passe, pas pour recevoir vos excuses hypocrites. Bon, asteur qu'on est sur la même page, jasons. N'importe qui sauf Phil, est-ce que ça s'en vient difficile à voter avec le Jury en branle?"
Karine répond: "C'est moins le Jury et plus le fait que le reste du monde sont pas mal chum. Des fois on vote en alliance, mais c'est pas personnel, c'est juste bizness." Wow, ça parait qu'elle joue la game.
Mike ne tarde plus: "Bon, ben allez voter. Bébert premier?" Et ils y vont. Faits saillants? Bébert, sourire fendu jusqu'aux oreilles, vote pour le Frenchie: "Ah ben, c'est juste pas qu'il connaisse l'Ontario... il mérite pas ça." Mais c'est tout. Personne d'autre.
Mike compte ensuite les votes. "Bon, ben d'abord on a... Martine." Elle fait une face de "je m'en doutais". Mike continue: "Ensuite, on a... Bébert. Troisième vote: Phil, le traître." Oui, c'est vraiment écrit de même sur le carton. Mike coupe la parole à Phil avant qu'il ne commence à s'expliquer. L'émission est pas assez longue pour ça. Il continue le compte: "Quatrième vote: Maxence. Cinquième, Maxence. Sixième, Bébert. C'est maintenant 2 pour Bébert et 2 pour Maxence. Septième: Maxence. Il ne reste qu'un vote et c'est... Maxence, qui sera le deuxième membre du Jury."
Alors que Maxence s'en va, tête basse et sachant très bien que c'est du racisme culturel, Mike demande aux survivors de reprendre la route: "Vous avez du chemin à faire." Qu'est-ce qu'il veut dire par ça, lui?
Questions
1. Quel survivor gagnera le défi de luxe? (110 points)
2. Quel survivor gagnera le défi d'immunité? (120 points)
3. Qui sera expulsé? (100 points)
4. Quelle est la prochaine ville visitée? (125 points)
5. Combien de survivor recevront des votes? (55 points)
Vous devez également réduire votre pool de joueur à 3, à moins d'avoir perdu un joueur cette semaine.
Y'a vraiment des avantages à savoir qu'on sera le prochain à partir. On est relax, on jase tranquille et on prépare ses bagages sans stress. En plus, tout le monde est sympa avec nous. On peut dire ce qu'on veut, les autres osent pas répondre car ils ont déja assez de remords comme ça. Par exemple, quand j'ai dit à Phil que la seule chose que l'Histoire retiendrait de Clapton c'est son interprétation de "I shot the Sherif", il a pas osé me casser sa guitare sur la tête ! Et quand Bébert a su que je trouvais la poutine de Roy Juicep de Drummondville vraiment pas terrible, il a rien dit ! Pareil quand j'ai parlé des heures à Rémi du prochain effondrement de l'économie mondiale ou à Etienne de son fils. En fait, je suis plutôt content d'être élu membre du jury et j'attends mes futurs collégues avec impatience !
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