Hayaha haya haya hayaha haya hayé héyahé haya haya héhahé yéha yéhé -tousse- -tousse- -hremmmm- scusez...

Jour 31

Départ de Chicoutimi sur les chemins de terre du nord du Québec. On suit la 167 et Bébert ne peut que se mettre d'accord avec Raymond sur le fait que Mike (ou quelque autre producteur de Licum Survivor) a zéro concept de la géographie québécoise. Ben, c'est pas comme si on avait besoin de savoir comment se rendre à plus que Québec ou Montréal ;-).

Rendu vers St-Félicien, intéressante discussion entre Bébert et Phil (c'était quoi les chances?!?). On capture l'échange suivant sur film:

Bébert: "Tsé Phil j'vais être obligé de te backstabber queque temps."
Phil: "Non, mais non, non, pas tusuite hein? Pas besoin que ça soit tusuite hein?"
Bébert: "Tu devrais aller t'excuser au monde que t'a blessé tusuite juste au cas où."

Phil va pour le faire, mais Bébert le pogne par le fond de culotte et le traite de niaiseux en riant. Mais en riant de quoi exactement? Véritable supercherie? Ou suspense manufacturé en montage? À vous de décider!

Prochain patelin (on ose pas dire "ville"), Chibougamau, et malheureusement, le bus tombe en panne sur la rue Principale. C'est un véritable imprévu et Mike (qui suit avec l'équipe de production dans un autre autobus complètement, celui avec l'air climatisé et du campagne plein de fridge) va libérer les survivors pour une couple d'heures. Il y a un bar au coin ("Le Copain") et les 6 improvisateurs qui restent s'y dirigent avec le peu d'argent qu'ils avaient smugglé dans leurs baggages.

Ya pas grand monde dans place, mais Rémi, l'Acadien jovial, va parler au seul gars acoté sur le bar, question de se faire un ami au bout du monde. Il lui demande à propos des attractions touristiques de Chibougamau, au cas où il serait stuck là longtemps, et se fait répondre: "Ben là, le bureau d'postes vient d'farmer... la danseuse a va commencer un tit peu plus tard." Tout d'un coup Raymond et Bébert sont intéressés à la discussion et s'y joignent. Raymond poliement demande: "On vous dérange pas, toujours?" Et le gars de répondre: "Oh, non, bof, de toute façon j'pense à d'autre chose." Mémorables, nos survivors.

Karine et Martine pensent aller voir le bureau de poste quand même, n'importe quoi sauf la danseuse (qui doit être la moustachue assise toute seule à une table), mais elle sont sauvé par Mike qui vient leur dire que le bris est réparé. Et on repart en route. La 167 devient la 113, puis la 117. Et encore on ride.

Jour 32

Les survivors se lèvent ce matin-là à Hull, mais leur trajet n'est pas fini. L'autobus embraille à nouveau, Hull enlevé du parcous à cause que c'est maintenant un canton de Gatineau et que ya jamais eu d'équipe de Gatineau. On ne va pas loin cependant, car on s'arrête à Ottawa!

Dans un gros stunt couteux, une police montée en uniforme rouge vient livrer le poème du jour, comme une proclamation du royale:

"Oyé oyé, à chaque fois que vous êtes à Ottawa
Vous restez dans le même hôtel
Sachez qu'une de ces fois
Vos fans ont fait qqchose d'illégal.
Le défi est de répéter l'acte,
On vous arrêtera pas and that's a fact."

Pas sûr où yont trouvé l'agent, mais son accent fait rimer "hôtel" et "illégal". Go figure. Le défi est surveillé par la GRC, effectivement, et se passera à l'hôtel en question. Mike fait tout le monde monter au 14 étage, qui est en réalité le 13e (pas de 13 malchanceux sur le panneau d'ascenseur), et explique le défi:

"En 1992, on avait trainé une couple de personnes avec nous comme spectateurs, un couple. Le couple s'est amusé toute la fin de semaine à garrocher du stuff par la fenêtre pour que ça tombe dans la rue en bas. Stupide? Oui. Un bonne idée pour un défi de Survivor? Définitivement. Faisant le tour de l'édifice, des autobus de la ville ont été peints avec une cible sur le toit. Vous aurez chacun 5 items à lancer par la fenêtre, chacun de votre chambre privée. Le survivor qui frappe le plus de cibles gagne le luxe."

"Et on gagne quoi au juste?" demande Martine qui n'est plus là-dedans pour l'expérience uniquement, pas après avoir endurer les autres guignols pour un mois.

Mike, gracieusement: "Le gagnant pourra non seulement passer cette nuit dans sa chambre d'hôtel, mais aura du room service ce soir et demain matin, un petit déjeuner au lit." Martine semble satisafaite de ça, les gars cherchent plus à voir si ya du porn à la télé.

Place au défi! Les survivors se mettent en place, les autobus en bas se mettent en action. Les items à lancer par la fenêtre incluent: une cenne noire, une croute de pizza, un rouleau de papier de toilette (tous des items authentiques à l'histoire racontée), un dummy représentant le gars de l'histoire et une boule "survivor" (dans tous les bons magasins). Les survivors peuvent lancer les objects dans l'ordre qu'ils veulent.

Ça aide quand on est cave d'avance, parce que ça veut dire qu'on a déjà fait des affaires niaiseuses de même dans notre jeunesse (ce qui peut être une couple de mois passés pour certains). Rémi et Bébert, en particulier, semble avoir une technique. Ils utilisent leur balle pour geauger le vent, la distance et la vitesse des bus, puis passent aux plus petits/légers objets. Le mannequin, ils le gardent pour la fin, vu qu'il devrait théoriquement être le plus facile.

Phil fait une immense erreur pour sa part en commançant avec la cenne noire. Il la perd de vue et ne sait même pas si elle atteint sa cible. Le geaugeage est tout à recommencer! Il y a bien sûr des degrés variés de succès. Karine fait la baboune quand elle voit sa croute de pizza partir au vent. Raymond a de la malchance avec son rouleau de papier de toilette quand celui si se pogne dans une craque de brique et se déroule complètement avant de frapper le bus. Aura-t-il des points pour le rouleau vide qui tombe en plein dans le mille? Décision des juges: Non. Et Martine fait un faux mouvement et échappe le dummy avant le temps, frappant un membre de la GRC qui piquait une course vers un Dunkin's. Y'est correct, y'est correct.

Quand on rassemble les survivors à la fin, Mike annonce que c'est entre Rémi et Bébert. Les deux savent déjà qu'ils ont atteint 4 des 5 cibles, parce que personne ne peut voir la cenne noire aterrir. Mike fait durer le suspense en disant: "Je peux vous dire qu'une des cennes s'est rendu, mais une seule. Agent Laliberté?" Le police monté de tantôt revient, une prune dans le front (Martine lui envoie un look d'excuses), et annonce le gagnant du luxe: "Monsieur Bébert."

Bébert fait "yessssss" avec son poing, mais Mike n'a pas fini avec lui: "Bébert, ya deux lits dans chaque chambre, et assez de room service pour deux. Si tu avais à amener quelqu'un avec toi, qui serait-ce?" Bébert doit y songer longtemps, mais à la fin, presqu'impuslivement, il choisi Rémi. "Ya arrivé deuxième." C'est gentil et juste, mais n'est-ce qu'une stratégie pour jaser alliance? Qui sait?

Pas nous, parce que de peur de ce qui se passe dans cette chambre-là avec ces deux colons, on ose pas filmer quoi que ce soit. Pas après le choix de film qu'ils font sur le circuit de télé. Plein de shotes des autres survivors misérables dans le bus, cependant. Ils ont une pas pire nuit pareil, parce que le traffic arrête à minuit quand Ottawa toute entière se couche. Les fonctionnaires, ça dort mettons.

Jour 33

Le lendemain matin, nos survivors grignotent leurs céréales pas de lait pendant que Bébert et Rémi s'offrent du bacon et des oeufs au lit. C'est un peu dur sur leurs systèmes et les deux laissent une mauvaise surprise dans la salle de bain pour la bonne à découvrir. Quand ils descendent en bas, les autres ne leurs demandent même pas ce qu'ils ont fait. Comme nous, ils ne veulent pas vraiment savoir.

Bien sûr, Bébert et Rémi s'amuse à souffler leur haleine de bacon dans la face des autres. Karine est répugnée. Martine, étrangement attirée (elle manque son Paul). Raymond met fin à l'acivité en leur disant: "Bof, pour moi, vous avez toujours senti le porc."

L'autobus décolle et se dirige pour l'Université d'Ottawa, lieu du prochain défi. Les survivors se font débarquer à l'amphithéâtre où 2 CUIs ont été disputées. Mike reprend le collier d'immunité à Phil qui essaie de suivre le mouvement pour ne pas qu'il laisse son cou. Il faut couper la corde, Phil. Quand enfin il acquiesse, Mike explique le défi: "C'est en fait basé sur le geste qui aurait dû me valoir le prix de Colon de l'Année en '92 au lieu de 10 ans plus tard. Au premier match de CUI que j'ai jamais arbitré, Bob Gauvin, dans le public, m'a lancé une claque juste avant la lecture du premier thème. Cette année-là, les claques étaient des copies du journal étudiant anglais roulés et tappés. Pour shower off (et pas showoffer, c'est pas comme ça que ça se dit), j'ai lancé le journal derrière moi, raidement en coulisse. Mais j'ai manqué ma shotte et j'ai frappé la juge de ligne drette dans la face. Well, ça m'a fucké pour le reste de la game, vous pouvez vous imaginer."

Écouter Mike faire son autobiographie à la télé ne serait qu'un exercice de son égo débordant s'il n'y avait pas un entertaining "re-enactement" dans lequel Bob Gauvin joue lui-même, la juge de ligne est jouée par Mireille Blanchard et Mike est joué par lui-même avec une perruque et une fausse moustache (well, une moustache dessinée).

On revient au temps présent: "Pour gagner l'immunité, chaque survivor devra passer 2 minutes dans l'arène où des journaux roulés lui seront constemment lancés. Il pourra les prendre et les lancer à son tour à des cibles représentant joueurs, officiels et membres du public. Le survivors qui frappe le plus de cibles gagne, c'est aussi simple que ça. En ordre alléatoire, Phil tu commencera."

Phil se met en place. Quand le minutage commence, il est pris un peu à dépourvu par les machines à lancer les journaux qui part en action en même temps que des cibles se lèvent et se baissent, tout comme un exercice d'entrainement policier ou militaire. Phil perd des précieuses secondes quand il frappe le caméraman comme si un cible et part après lui pour s'excuser. Non mais, il feel vraiment mal. À la fin, tout compte fait, Phil score 6 points.

Tour à Karine qui ne peut s'empêcher de lâcher: "Une chance qu'Etienne est pus icitte, s'aurait été facile pour Monsieur Paintball." Puis, elle passe deux minutes à lâcher des petits cris à chaque fois qu'un journal la frappe. Total: 2 points. C'est minable. Martine passe ensuite, et elle fait preuve de beaucoup plus de concentration. 9 cibles atteintes.

Rémi y va à son tour, mais il frappe une couple de cibles tellement fort qu'elle ne remontent pas après ça, et ça lui fait moins de bonhommes à knocker. Par conséquent, il n'atteint que 8 cibles. On arrange la machinerie à temps pour son secret lover Bébert. Bébert est bon à lancer, mais pas à se pencher pour ramasser les journaux à terre. Il manque plusieurs cibles de cette en essayant de se rattraper, mais égalise avec le score de Martine à 9 points. Y aura-t-il un tie breaker.

Il ne reste que Raymond à passer à travers le "gauntlet". Son avantage: Y'est plus ou moins bâtit comme Mike (triste, en réalité) et réussi à frapper des cibles même sans faire exprès. Faut le faire pour presque pogner un journal en vol, le fumbler et le voir bondir sur la bande et bang! droit sur une cible. Raymond atteint le montant remarquable de 12 cibles! Et Mike lui donne l'immunité.

"Tu es safe à soir, mais un des 5 autres devra partir. Allez, et manigancez en paix."

Tribal Council

Ce soir-là, on retrouve les 6 gnochons qui restent assis à des tables de picnic d'un rest-stop. Il mouille à siaux, une chance que c'est des tables à picnic avec toiture! À une autre table, on retrouve les 3 membres du Jury, sérieux comme le public d'un match d'impro franco-albertain. Mike est le seul mal couvert - un simple parapluie est au-dessus de lui, trop haut pour que ses jambes ne soient pas trempes.

Les questions/réponses se font assez rapidement. Mike demande à Martine et Karine: "On a commencé le jeu avec 3 femmes sur 16, et on a encore 2 de ces femmes. C'est quoi la recette pour compétitioner avec une majorité de gars de même?" Karine a une opinion sur la chose: "C'est comme dans l'impro comme telle, faut être soi-même. Les gars sont quand même dominants quand ça vient au vote et toute ça. Faut négocier avec eux autres dans l'fond." Martine, elle, lâche un gros: "Girl Power!"

Mike: "Ok, dis pus jamais ça avec ton accent de Caraquet." Il a l'air sincèrement ébranlé.

Anyway, il envoie les survivors voter à une autre table couverte, mais juste le voyage les mouille à grosses gouttes. Raymond est le premier a y aller et son message est clair: "Phil is goin' DOWN!" D'autres moments capturés sur film? Nah.

Mike compte les votes devant tout le monde: "Premier vote: Phil. Deuxième, Martine. Troisième, Martine. Quatrième, Bébert." Disons qu'il y en a trois qui suent tout de suite. Mike continue: "Cinquième, Martine. Et le sixième aussi. Sorry, Martine, mais tu dois quitter l'île comme on dit par chez nous. Tu reviendras avec le Jury et décidera du sort de tes backstabbers à la toute fin."

Martine se lève, déçue mais la tête haute. Rien à dire à ses collègues, elle se mort tout de même la lèvre et fait un petit bye à Karine. Et dans la pluie torrentielle, elle s'enfuie dans la nuit. (Well, le bus de production est pas loin, worryez pas.)

Questions

1. Quel survivor gagnera le défi de luxe? (80 points)

2. Quel survivor gagnera le défi d'immunité? (95 points)

3. Qui sera expulsé? (90 points)

4. Quelle catégorie d'impro sera exploitée dans un défi cette fois? (150 points)

5. Pile ou face? (75 points)
5. Les 2 défis auront quelle action en commun? Courrir, lever, lancer, nager ou sauter? (60 points)